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Zycie jest cudowne
31 octobre 2007

Oh, une bible!

Avez-vous déjà eu à répondre à une question du genre "Qu'y a-t-il de plus beau que ..."?

Vous savez, les questions rhétoriques (ou oratoires), celles qui sont faites pour qu'on n'y réponde pas parce que ce sont des affirmations cachées. Le genre de question qui perd tout son effet si un imbécile (disons moi) y répond?

L'exemple que je vais citer c'est déroulé il y a approximativement six mois, quand une amie m'a demandé "Qu'y a-t-il de plus beau qu'une lune?"

Mon cerveu ne fit qu'un tour, évidemment. Pensez, j'avais l'occasion de placer une bêtise:
1: Absurde
2: Perverse
3:Logique (oui, je suis logique dans mon absurde moi)
4:Originale(on la sort pas souvent)
5:... Et pourtant tellement familière.

J'ai répondu "Deux lunes"

Et depuis ce jour, les personnes qui m'ont entendues répondre me charrient parfois là-dessus, parce que crevindjiou c'est quand même une réponse qui se grave dans les mémoires au bon moment (la pleine lune -_-) et avec le bon ton (le bon thon surtout, c'est-à-dire moi ^^).

Car oui je n'en démordrait pas, je ne suis PAS mignon ni beau. La seule qualité estétique que j'aie c'est le regard (quand j'y fait attention), et je ne dirais pas pourquoi ni comment mais avec mon corps rachitique j'en avais bien besoin.

Sinon, une autre qualitée "reconnue" pour la drague est l'humour. Et je peux dire que j'en ai. Même un peu trop. Ou alors pas du bon type, il faudrait plus de blagues et moins de jeux de mots (en clair, comme d'habitude en ce qui me concerne, plus de connaissance et moins de réflexion personnelle). Cependant, c'est connu (et prouvé souvent -_-') il n'en faut pas trop, sinon on devient "l'ami qui est comme un frère" (ce qui est génial dans certains cas => Ceux où on ne drague pas) ou "le pauvre attardé du coin", ce qui est tout de même moins grave. Car autant l'attardé peut remonter dans l'estime, autant si le frère trahit celle de l'âme soeur, il ne sera plus jamais accepté (enfin, on peut espérer que certaines filles soient plus tolérantes).

Les autres qualités, c'est - presque toujours, sauf quand c'est sensé être purement corporel - l'intelligence, la beauté (là c'est tout le temps), pour certaines la timidité (envie d'une poupée à protéger, quitte à ce qu'elle bosse comme déménageur), pour d'autre l'aisance, celle-ci préfèrera un musclé tandis que celle-là en choisira un plus fin. Bref, ça dépent toujours des filles, quand bien même certains se retrouvent souvent (il y en a une des qualités que j'abhorre, celle de savoir danser: je veux bien prendre des cours de danse, apprendre à savoir danser la salsa, le flamenco, n'importe quoi, mais la danse c'est PAS mon truc: ne me demandez pas de me déhancher sur un rythme techno de boîte. Non. Vraiment. Et définitivement.)

Pour revenir à ce que je disais tout à l'heure... qu'il me manque les connaissances et que je pense trop (enfin, pas asez d'après moi, trop d'après la moitié de personnes qui se considèrent comme mes amis/amies). Je connais pas assez de choses, et ça m'énerve. Je n'arrive pas à la démarche du "Je n'ai rien à faire, je prend un livre sur la volcanologie et j'engloutit deux cent pages". Premièrement parce que je ne pense jamais ne rien avoir à faire (quand bien meme je trouve toujours une occupation avant), deuxièmement parce je n'ai pas de traité de vulcanologie chez moi (et c'est bien dommage d'ailleurs, parce que c'est fichtrement intéressant). Sinon, pour ce qui concerne la réflexion, je ne fais que ça. Là je me demande à quoi ça rime de vous dire tout ceci, et je trouve une réponse (ça rime à "Félicy aussi", et à dire ce que je pense sur l'instant), je trouve une demi-douzaine d'autres questions (je les cites: "pourquoi j'ai fait de l'humour", "pourquoi six questons et pas huit", "Et en plus clair ça donne quoi", "En quoi est-ce que ça peut être intéressant que j'écrive ce que je pense sur l'instant", "Mais qu'est-ce qu'ils mangent à côté ils m'ont même pas avertis", et surtout "Pourquoi j'ai écrit une question qui n'avait aucun rapport avec ceci")

Je vais manger maintenant. 19.52

20.15, je suis relà, avec un café au lait bien sucré ^^

Donc, je continue.Comme vous avez pu le constater, Chaque question à laquelle je répond en fourni beaucoup d'autres, de qualité variable. Heureusement, les questions débiles et drôles retombent si souvent qu'il devient facile d'y répondre, et les questions plus ardues restent souvent une priorité.

Un exemple de question que je considère de qualité:

Qu'y a-t-il après la mort?

Ah vous allez me dire que je me sert d'une question métaphysique bien trop ressassée et que tout le monde sait que les réponses à ces questions sont de pures spéculations et que donc qu'on y réponde ou non ça changerait rien. Et vous aurez raison sur le fait que ce ne sont que de pures spéculations et qu'on ne peut pas y répondre. C'est justement ce qui les rend si intéressantes. Par contre, le "bien trop ressassées" (sachant que chaque être humain se pose au moins une fois la question, du moins s'il a un esprit), alors qu'il reste tant d'idées à venir et d'humains pour y réfléchir, là je dis non. Au contraire. On n'y pense pas assez souvent. On pense beaucoup plus à "Qu'est-ce que va penser Jean si je lui fait un clin d'oeil en lui jetant mon carré d'as à la figure?" ou "que v faire Maria si je lui sourit de cette manière-là?", questions d'importance personnelle et que je ne voudrais pas dénigrer, mais qui parfois virent à "Et si je cassais la gueule à ce con?" ou "Comment faire pour coucher avec Juliette?", ce qui devient tout de même moins intéressant.

Qu'y a-t-il après la mort?

Ici s'offrent trois solutions (comme d'hab, la troisième est souvent ignorée):
1: On choisit une réponse qui nous paraît la meilleure.
2: On se forge nous-même une opinion.
3: On se dit que ça n'en vaut pas la peine et on quitte (ce qui est valable mais que je trouve triste).

Je rappelle que la troisième solution est différente des cas de figure que j'ai cités avant parce que ces cas-ci sont l'abscence de réflexion, alors qu'ici c'est la réflexion sur l'utilité de la chose (oui Léa on est forcés de chercher une utilité, apparente ou non. Mes blagues sont utiles par exemple, elles vous font parfois rire)

La première solution s'offre souvent aux personnes qui n'ont pas encore véritablement le libre arbitre, la capacité de choisir en son âme et conscience: à l'enfance. Par la religion et par la famille. La religion donne une solution, la famille montre la solution de la religion et dit que c'est la bonne, en tant qu'enfant le cerveau dit "les parents ont toujours raison" et basta. Fini.

Elle peut aussi se montrer sous un autre angle: les sectes, qui enrôlent parfois des adultes. Dans ce cas, c'est d'abord de la manipulation, puis un affaiblissement de la personne (qui l'était déjà au départ, à cause de circonstances/ de l'imbécilité des autres/la sienne) qui tend à la rendre dépendante d'un membre de la secte qui lui fournira les réponses. Parfois.

Ce ne sont que deux exemples bien sûr, il n'y a pas que ça: par la discution avec un ami on peut trouver son système excellement juste et de ce fait l'accepter de notre propre chef, ou on peut se convertir à une religion parce qu'elle nous plaît, bref, il existe énromément d'exemples. la seule chose dont je me réjouis est qu'il n'existe pas encore de catalogues exposant "Ce qu'il pourrait se passer après la mort", qui m'embêterait un peu.

(ah j'ai fini mon café, c'est bon le café, y'a bon le café, le café, cafééééé...)

La deuxième solution est celle qui est choisie par les personnes qui se méfient des autres, qui sont narcissiques, qui préfèrent se servir par elles-même, bref, par des humains. Tout le monde est concerné. Car personne, même au sein d'une même religion, n'a la même vision de la vie après la mort, du paradis, de l'enfer, tout le monde a une interprétation différente, et même si les personnes croient avoir la même perception que celle du voisin le langage les trompe. Quand je pense chêne, je vois un arbre. Point barre. Mon professeur de français y voyait un arbre majestueux, grandiose. Certaines/certains parmi vous y verront un arbre rabougri, écorné, multicolore, mort ou grouillant de vie. Ils le verront dans une forêt, sur une colline, au milieu de la mer, en tant que planche pour un bateau, que sais-je, mais ils n'auront pas la même perception. Tout le monde forge sa propre opinion sans le vouloir, mais la taille de la différence avec la autres change tout. Pour ma part, je situe la frontière entre acceptation d'une solution et recherche d'une solution au moment où, bizarrement, on accepte celle-ci.

Les solutions que l'on cherche soi-même sont parfois étranges. Quand j'était enfant, je ne devait pas avoir plus de huit ans, je pensais qu'une fois qu'on était adulte et qu'on avait un enfant, notre âme passait dans l'enfant et on ne mourrait jamais vraiment. Les âmes des personnes mortes sans enfants iraient dans celles des petits frères et petites soeurs qui n'auraient pas d'âme, et au final il y avait équilibre. Bien sûr, c'était avant de me rendre compte qu'entre les premiers hommes et de nous, il y avait une grande différence de nombre, et donc très peu d'âmes à distribuer, mais je partais du principe qu'il y avait déjà un équilibre dans le monde.

Ce qui est quand même contraire à une pensée objective réellement construite.

En recherchant sa propre solution, il est possible de tomber sur des réponses qui ont déjà été trouvées, tout comme quand on résout un problème mathématique on retombe toujours sur la même solution (à moins qu'on n'ait fait une erreur ou que l'énoncé soit ambigu). Par exemple, l'idée selons laquelle certaines personnes vivantes sont mortes dans leur âme et certaines personnes mortes auraient une âme vivace (à laquelle j'ai pensé ces cinq dernières années) a été développée par une amie aussi, dont certaines personnes se riaient gentiment à cause justement de cette idée. Ou alors l'athéisme, qui est encore l'exemple le plus répandu: nombre des athées le sont devenus par eux-mêmes, parce qu'ils ont réfléchi à l'idée d'un ou de dieux, et qu'ils sont finalement arrivés à la conclusion qu'il ne pouvait rien avoir de tel (ou, du moins, que rien ne le prouvait, et qu'il n'y avait donc aucune raison de le croire; on reconnaît ici une démarche surtout scientifique de la chose).

Ces solutions sont tellement nombreuses qu'il m'est impossible de toutes les exposer. Chacun choisit la sienne et devient libre de convaincre les autres de son bien-fondé ou de la conserver pour soi. Et tout le monde en développe une, sans s'en rendre compte, à un certain degré.

La dernière solution, bien qu'apparemment assez vide, est néanmoins intéressante. Elle dénote du manque d'accord d'importance à cette question, comme si la mort n'était pas elle-même importante au final, et je me demande si ce n'est aps la plus sage; car après tout nous mourrons tous, pourquoi nous demander ce qu'il y a ensuite? Nous le saurons bien assez tôt. J'ai de plus en plus tendance à m'y conformer (même si j'avoue que pour me distraire ou pour me réconforter face à ma peur de ce vide immense qu'est la mort, j'invente de nouveaux systèmes); et d'ailleurs, je me demande si cette solution ne ferait pas partie du binôme que j'ai donné auparavent, car comme je dis je m'y conforme, donc elle a déjà été choisie et je la trouve juste, mais en même temps personne ne me l'a suggéré et viendrait d'une réflexion personnelle...

De quoi me donner mal au crâne. Alors je n'imagine pas votre migraine.

Le schéma que j'ai donné pour les réactions face aux questions est plus ou moins le même quelle que soit a question, que ce soit juste un exercice scolaire ou une réflexion intense sur le sens de la vie. J'ai juste développé la question de "l'après-vie" parce que c'est un sujet qui est commun à tous les mortels dotés d'un esprit assez important pour comprendre le concept de futur, et qu'il est donc plus facile à transmettre.

Je ne sais pas pourquoi, des fois je me réjouis d'être souvent oisif parce que sans cette oisiveté je n'aurais pas le loisir de réfléchir à tout ça. Et là, c'est mes professeurs qui s'attristent. Mais je me réjouis aussi d'avoir une école, des professeurs, bref, quelque chose pour me remplir le crâne, pour que je connaisse un peu notre monde et nos gens et que je connaisse tant de concepts qui me permettent d'en saisir d'autres. Je me demande juste si avec toutes ces informations, toute cette expérience humaine qui provient surtout de l'europe occidentale dans nos école avouons-le, je pourrais finir par développer quelque chose de meilleur que ce qui a déjà été proposé. Parce que j'espère faire avancer l'humanité (ha oui j'ai pas beaucoup d'ambition moi) dans la mesure de mes moyens (que je ne ne me donne pas), et justement la faire réfléchir sur des problèmes ou lui donner mes réflexions sur ces problèmes pourrait être un de ces moyens.

Et d'ailleurs, je me suis rendu compte que pour une certaine définition de Dieu, je suis croyant. Et bizarrement je m'y attendais un peu.

En espérant que cette note soit meilleure que celles que j'ai postées ce mois-ci...

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Commentaires
L
Serais-je donc le seul à être fier de moi ici?
C
Moi aussi, j'aoi honte. J'ai pas lu ton message jusqu'à la fin.
A
Mais si Jasiek, tu es mignon, tu as du sex-appeal... sexe-à-pile... Ahaha.<br /> <br /> <br /> J'ai honte.
Zycie jest cudowne
  • Ou la vie est belle en français. Comment ça la vie est belle? Mais la vie est moche! Le monde est moche, les gens sont cons, gros, chiants et ils puent! Oui les gens sont cons gros moches chiants et puants. Mais la vie est belle. Enfin j'espère.
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