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Zycie jest cudowne
21 septembre 2008

Mort aux psychanalystes!

Vous savez ce qu'est un psychanalyste?

Moi non plus! et c'est ce qui m'énerve.

Lorsque l'on va sur wikipédia, nous avons une description très sérieuse de la psychanalyse, et une autre du psychanalyste. En gros, des personnes qui essayent de soigner en cherchant d'où vient le problème de la personne en la laissant parler pour laisser libre cours à son inconscient de d'exprimer; le tout est très long et précis, vous pouvez taper psychanalyse dans votre barre de recherche pour plus de précisions.

Lorsque je demande à des personnes cultivées en qui j'ai confiance, un psychanalyste c'est une personne qui cherche à soigner les maladies psychiques en recherchant leur origines (on peut faire le paralléle d'un médecin qui chercherait à soigner le rhume en disant au patient comment il l'a attrapé).

Si l'on interroge un bouquin de Freud, la psychanalyse, c'est ... aussi compliqué, j'arrive pas à le formuler avec mes mots et ce n'est pas très clair dans mon esprit.

Bref. on voit tout de suite que le topo n'est pas fameux, qu'on ne sait pas trop de quoi on parle, mais c'est justement le problème, et on répond à un problème A LA FIN de la réponse. Sinon ça sert à rien, crévindiou. Mais ici, je ne vais pas chercher à répondre au problème. Parce qu'il n'est pas nécessaire de savoir ce qu'est la psychanalyse au total pour savoir qu'elle s'appuye sur la compréhension du patient et sur l'interprétation de ses dires, que ce soit par le psychanalyste ou par le patient lui-même.

Pourquoi dis-je qu'il faut tuer les psychanalystes (pas dans le sens propre mais vous comprenez ce que je veux dire)? Parce qu'ils croyent pouvoir comprendre l'autre. Ca semble facile pourtant: je vous dit "appuyez sur le bouton", vous me comprenez; je vous dis "J'ai faim", vous savez ce que je ressens. Mais quand je dis "Dans mon enfance, il m'arrivait de jouer un rôle lorsque je jouait tout seul, m'imaginant deux graçons, un qui était sûr de lui et qui savait énormément de choses mais qui n'osait pas avouer ses erreurs et l'autre qui cherchait à tout comprendre et qui posait des questions à l'autre", vous comprenez quoi? Qu'il existe deux parties en moi, une prétentieuse qui imposait ses vues à l'autre qui cherchait la connaissance? Que je reproduisait un schéma social habituel, celui du dominant/dominé de manière inconsciente, car en tant qu'enfant j'étais toujours le dominé et que lors des jeux je me rengorgeais en cherchant à dominer à mon tour? Que j'étais solitaire et que je voulais me croire entouré? Que je m'inventais un ami imaginaire, que je m'entraînais à l'art du théâtre, que j'invente des histoires stupides et inutiles pour vous faire douter et que ce que j'ai raconté n'est qu'un tissu de mensonges? N'étant pas moi, vous ne pouvez pas savoir si ce que je raconte est véridique ou non. D'ailleurs, vous ne pouvez que chercher une interprétation parmi d'autres en cherchant, à travers VOTRE mémoire et à travers ce que VOUS avez vécu, des situations similaires, ou en VOUS imaginant dans une situation similaire, en cherchant ce que VOUS auriez pensé, cherché à faire, ou évité de faire. Ce que je dis là est vieux comme le monde, Anthropo Metron, l'homme est la mesure de toute chose, c'est-à-dire qu'il n'y a rien d'absolu et que tout dépend de l'observateur.

D'un autre côté, dans ce cas, on pourrait utiliser la même méthode mais en laissant le patient s'observer lui-même et s'interpréter lui-même; se connaissant mieux que tout le monde, il ne peut que savoir ce qu'il pense.

Ah oui?

Pourtant rien que l'idée de la recherche psychanalytique dépend du fait que le patient NE SAIT PAS d'où viens son problème, et qu'il a besoin de le chercher. Pourquoi ne le sait-il pas? Je ne connais pas encore assez de psychanalyse pour en parler, mais je pense que c'est soit parce qu'il se ment à soi-même, soit parce que c'est quelque chose qui lui est arrivé inconsciemment, que c'est une mémoire qu'il a oubliée (et qui est donc devenue inconsciente), ou parce que la maladie empêche le patient de réfléchir normalement. Ce dernier cas pose problème: comment psychanalyser une personne dans ce cas? Si l'on ne peut qu'émettre des conjectures parmi les différentes interprétations de ce qu'elle dit au psychanalyste le résultat est très loin de la certitude et si la personne ne peut réfléchir sainement elle ne pourra pas trouver son problème, à priori. Et pour les autres: comment trouver un problème dont 'lorigine est enfouie dans notre inconscient? en emettant des conjectures... sur nous-même. Parce que oui, l'homme s'observe lui-même, et à cause de cela s'impose une forme, un comportement à adopter en société, mais aussi un comportement à adopter une fois seul, néanmoins dans l'oeil de la cible de sa propre conscience, des codes moraux établis par sa culture qui lui interdiront ou le contraindront à des actes en vertu de raisons extérieures à l'individu qui souvent ne le concernent pas. De la même manière, l'homme qui s'observe ne sait pas comment interpréter ce qu'il est et ce dont il se souvient une fois conscient; l'homme n'a pas une mémoire parfaite, et je doute que même les eïdétiques puissent être totalement certains que leur mémoire ne leur joue pas de tours (quoiqu'on tende à dire que leur mémoire est parfaite; mais pour moi, la perfection n'existe pas, sinon dans la fin de l'être, pour la définition du parfait latin, le parachevé, ce qui est fini). Et après le problème de la mémoire se pose le problème de l'interprétation, du pourquoi: POURQUOI inventais-je ces personnages qui n'avaient pas de noms mais qui se comportaient de cette manière? Que m'apportaient-ils, en quoi ont-ils altéré mon histoire? était un besoin, une nécessité, un hasard ou un choix? Et qu'est-ce qui me permettrait de conclure? Ne vaudrait-il pas demander à d'autres personnes les mêmes questions afin d'avoir un avis plus objectif?

Dans ces conditions, si l'homme même qui s'observe en est réduit à des conjectures, comment le psychanalyste peut-il avoir la prétention de comprendre son patient? Et c'est là qu'on revient au début du problème: je n'en sais pas assez pour pouvoir conclure, même si mes impressions sont plutôt défavorables à la psychanalyse. D'autant que je ne peux pas nier son utilité, et que les profileurs de la police "comprennent" ce que pensent les tueurs et les assassins... en émettant des conjectures.

Du moins, ceux qui ne sont pas aussi prétentieux que moi.

D'ailleurs, à ce sujet, je voudrais que les personnes qui me trouvent prétientieux prennent le temps de s'expliquer avec moi sans tourner autour du pot ni s'en aller pour affaires urgentes. S'il y a une chose qui m'énerve depuis ma naissance, c'est toutes ces fois où on m'a traité de prétentieux, d'égoïste, de vaniteux, d'intello lèche-cul (parce que ça revient au même, l'intello se prend pour plus qu'il n'est parce qu'il et meilleur en cours) et de toute autre insulte de ce genre qui viserait à écraser mon égo déjà pas énorme sous le poids d'une culpabilité dont je n'ai aucune envie. Que vous fassiez des conjectures pour me comprendre et que quelques-unes donnent comme réponse que je suis un gros salaud égocentrique et vaniteux qui voudrait que tout le monde l'admire, oui; que vous l'estimiez juste parce que c'est la première à laquelle vous avez pensé ou pârce que vous estimez que vous en savez assez sur moi pour me juger, non. Moi-même je viens de m'abstenir de juger la psychanalyse mauvaise, parce que je sais que j'en ignore beaucoup; j'y ai expliqué que l'on ne pouvait pas savoir ni qui on est ni qui l'autre est à cause de notre subjectivité; j'ai oublié d'y expliquer que plus on en sait sur la personne plus il y a de chance que l'idée générale qu'on se soit fait de la personne soit bonne mais que rien ne le prouve et que c'est uniquement une idée de ma part. Je n'ai pas trouvé nécessaire d'y ajouter le fait que l'homme n'est jamais à l'abri d'une erreur parce que l'homme n'a aucun moyen de savoir s'il est oui ou non dans l'erreur : personne n'est là pour nous crier "félicitations! vous avez gagné le million!" lors de nos choix et de nos réflexions, du moins personne qui ait une valeur totalement objective. Et si je me trompe, c'est une preuve de plus que je ne me trompe pas, étant donné qu'aucune voix ne me dit que j'avais faux du début jusqu'à la fin.

Alors, j'espère que ceux et celles qui viennent par ici et qui me trouvent arrogant (je cherchais ce mot tout à l'heure) viennent me dire pourquoi et se prêtent à un jeu de discution où j'essayerais le plus possible de comprendre et d'arriver à un résultat par la parole, si elles acceptent que je puisse juger des choses différement et si elle peuvent elles aussi se remettre en question. De mon côté, j'acepterais aussi de me remettre en question et de juger le plus objectivement possible si oui ou non je suis prétentieux selon la définition générale.

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Commentaires
Zycie jest cudowne
  • Ou la vie est belle en français. Comment ça la vie est belle? Mais la vie est moche! Le monde est moche, les gens sont cons, gros, chiants et ils puent! Oui les gens sont cons gros moches chiants et puants. Mais la vie est belle. Enfin j'espère.
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