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Zycie jest cudowne
18 septembre 2010

Sapere Aude!

Amis humains, et vous autres qui l'êtes moins, bonsoir! J'ai froid à mourir, je porte un pull et je suis emmitouflé de ma couverture, je suis malade, mais rassurez-vous, tout va bien puisque je vous le dit, et qu'à moins de douter injustement de moi, cette justification vous suffira.

Maintenant, c'est pas que j'ai envie de parler, mais j'ai envie de parler, crévindjiou! Commençons donc tout de suite à parler de cette classe préparatoire extraordinaire qui m'a fait découvrir tout un nouveau panthéon professoral extraordinaire dont je suis décidément, réellement, extraordinairement fan.

*pause crampes ventrales, tremblements incontrôlables et autres faiblesses du genre masculin qui n'aime pas la maladie*

Il faut donc vous dire que tous, et par tous, je veux dire chacun d'entre eux, est exceptionnel. Exceptionnel, extraordinaire, inimaginable (et je pourrais continuer longtemps ici, même en m'interdisant des mots réservés à mes seules connaissances proches), pour tout dire unique en son genre et c'est malheureux. Si certains sont moins exceptionnels que d'autres - ma prof de maths par exemple, qui est bien gentille et assez jolie mais pas aussi "OOOMPF" que les autres -, il est difficile d'organiser une hiérarchie divine aussi exacte que pour les mythologies nordiques ou grecques par exemple, où Zeus/Odin domine toutes les autres personnalités. Je ne peux pas dire que mon professeur d'histoire règne en maître sur tous les autres profs de mon panthéon, malgré son ineffable ineffabilité (le mot est lâché, je vais me faire lyncher); de même avec mon professeur de philosophie plus humain que le plus humain des humains, ma professeur de français qui se partage cette branche avec mon professeur de français de seconde qu'elle connaît et avec lequel elle a enseigné dans mon ancien lycée, et qui partage entre autres qualités inestimables de celui-ci une distraction -presque- sans pareille ("Bon, c'est fini, à lundi! Mais qu'est-ce que vous faites, vous ne sortez pas? *epic facepalm* C'était la sonnerie de onze heure. Oh, ça m'est encore arrivé..."); il faut également citer ma professeur de latin, qui nous apprend à distinguer les "saveurs" et les "savoirs" qui ont la même origine latine, et qui nous le fait bien comprendre par ces mots d'une grande beauté, que je vous confie: "Mes enfants, sachez que vos lèvres ne connaissent que la saveur du savoir"; mais comment oublier le professeur d'anglais à la diction si parfaite que c'est presque un plaisir de l'entendre se fâcher sans le moindre trouble vocal. Et encore, il semblerait que j'ai perdu quelque chose en évitant la géographie, car tous s'accordent à me dire que celui qui enseigne cette matière est lui aussi un habitant de l'Olympe.

(Remarquez ma gentillesse stylistique qui vous épargne un dernier "professeur" que je n'aurai remplacé qu'à la fin par "enseignant")

Voici donc pour ce panthéon qui a doublé sa population dès mon entrée.

Également, hier soir (enfin, il y a 25 heures aujourd'hui 18 à 01:08), j'étais encore à vider une dernière bouteille et à tituber place de la rép', lors de ma soirée d'intégration où j'ai constaté que la quasi-totalité de la population masculine de seconde année est composée de tarés et de fous. Heureusement, c'est aussi le cas de la population féminine. Bref, c'est donc à ce moment que j'ai défié toutes les lois de la logique et du sens commun en trouvant un parrain qui sera également mon filleul car nous avons changé de places et de classes de prépa. J'ai peur de dire qu'il a perdu au change, à coup sûr. Cette évidence me semble si claire que rien, pas même la perception directe et infalsifiable de son contraire, ne saurait me faire douter d'elle. J'ai aussi fini tellement ivre qu'aux dernières nouvelles je ne suis sobre que depuis deux heures. Sans doute.

*Souvenirs vagues de visages divers*

Ah, dernière information sur cette soirée: désormais, toute la classe sait que j'ai des vues sur une magnifique fille que je surnommerai ici Cerise, qui malgré toutes ses tentatives n'a pas réussi à trouver de vêtements qui fassent "kitsch et mauvais goût" dans sa garde-robe, et ce même à l'aide des associations les plus fantaisistes. C'est dire si tout lui va dès qu'elle sourit. Et elle sourit souvent, entre autres dès que je lui parle, ce qui me fait sourire également. J'avouerais qu'il est difficile de s'imaginer, avec ces milliers d'années de science, qu'on n'ait jamais trouvé de mouvement perpétuel, alors qu'il suffit de mettre deux jeunes gens l'un face à l'autre. J'espère ne pas trop espérer de ces sourires, parce que la déception a des dents assez aiguës, et que j'ai déjà dû combattre assez fortement mon manque de confiance actuel pour la mettre au parfum elle, mais également ses amies et tous ceux qui se trouvaient assez près pour m'entendre faire l'inventaire de ses qualités ce soir - quoique l'alcool aide beaucoup dans ces cas-là.

*Tremblements, tremblements et tremblements encore*

Sinon j'ai une excellente nouvelle à côté de toutes celles-ci, une qui me réjouit particulièrement: en effet, demain, j'aurais enfin la possibilité de faire mes courses! C'est malheureusement l'unique bonne nouvelle (qui en fait n'est qu'une nouvelle de consolation sachant que je voulais les faire depuis trois jours et que ça fait bien depuis ce temps-là que ma maison est vide d'aliments comestible, en tout cas d'aliments comestibles en toute sûreté. Un yaourt à la texture non-yaourtesque ne me semble pas "comestible en toute sûreté"). Dernièrement ma vie est triste et détestable, ce d'autant plus qu'à chaque nouvelle pierre qui me tombe dessus s'ajoute encore un pan de mur et un bout de plafond qui s'écroule sur ma tête; et j'ai beau parler au sens figuré, je me demande si ça va encore être le cas longtemps. Ce texte est donc l'expression de tous les sentiments positifs qui m'aient emplis ces sept-huit derniers jours, ce que prouve mon ton actuel, qui pourrait donner l'illusion selon laquelle j'aurais attrapé la maladie du balai dans le cul. Sachez qu'il n'en n'est rien: non, je n'ai pas encore tenté de m'enfoncer un instrument de ménage dans le fondement, ni une miniature ni quelque objet ressemblant, ni même accepté les sept ou huit bottes que m'ont proposés les élèves de seconde année. Les mâles. Il y en avait bien une de femelle mais disons que je n'avais pas compris ce qu'elle me demandait au départ jusqu'à ce qu'elle utilise un langage corporel auquel mon propre langage corporel a répondu que non, ce n'était pas le moment de s'écrouler l'un sur l'autre, surtout devant une personne qui concentre tout mon intérêt actuellement.

En ce moment, s'il fallait me comparer à un objet quelconque, je crois qu'une gelée rose de dessins animés serait l'objet parfait vu mes tremblements.
La prochaine fois, j'essaierais de troquer le mal de cheveux (que je n'ai jamais ressenti) avec le mal de ventre (que je ressent encore). Cette sensation est horrible.
Je vous souhaite maintenant une bonne et excellente nuit. Je crois que la mienne ne le sera pas autant vu le froid et mon état, mais ça peut être trompeur. Reposez vous bien!

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Commentaires
A
Sapere Aude, oui!!<br /> <br /> Les profs en hypokhâgne/khâgne, qu'est-ce que ça peut être bien, oui... Ca me réjouit qu'ils te plaisent tous autant. Et que tu sois sensible à leur excellence. Mine de rien, tous les élèves ne s'en rendent pas forcément compte quand leurs profs sont fantastiques. Et du coup, n'en tirent pas autant partie que ce qu'ils pourraient.<br /> <br /> Bon, je n'ai pas trop le temps alors je ne te laisse qu'un petit commentaire de rien du tout, mais je voulais quand même en laisser un. :)<br /> <br /> Bon courage pour tout, tiens le coup et ne te laisse pas abattre! On se voit le plus vite possible. Et puis bonne chance avec Cerise (t'es trop mignon), héhé!<br /> <br /> COURRRRRAGE.<br /> <br /> (ps: tape Dinu Lipatti sur Youtube et écoute un peu. Ca devrait te remonter le moral, radicalement)
Zycie jest cudowne
  • Ou la vie est belle en français. Comment ça la vie est belle? Mais la vie est moche! Le monde est moche, les gens sont cons, gros, chiants et ils puent! Oui les gens sont cons gros moches chiants et puants. Mais la vie est belle. Enfin j'espère.
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