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Zycie jest cudowne
16 décembre 2007

Duh. C'est bien une preuve que je suis pas seul :)

Introduction, introduction... j'ai la flemme d'introduire le sujet. Allez voir sur le blog de Léa, dernier article à compter de la date de celui-ci.

Le sujet c'est "Est-il plus naturel de vivre ou de mourir?", plus ou moins. En gros. Parce que c'est ce qu'il y a marqué dans l'intro de Léa :D

Et aussi, un peu, si c'est lâche de se suicider.

Léa nous dit (plus ou moins) que la vie est faites de divers mécanismes complexes qui nécessitent des efforts, qu'elle va donc contre la tendance à ne rien faire qu'elle estime plus naturelle, mais qu'elle trouve ça bien parce que ça fait tomber les suicidés de leurs podiums de "grands courageux aventuriers"

Auriane lui répond que ça dépent des moments de la vie, parfois il faut plus se battre pour vivre parfois ça tombe naturellement, aussi en parlant un petit peu du fait que nous soyons programmés pour vivre (en quelque sorte, jusqu'à ce qu'on nous prouve le contraire)

En ce qui me concerne, je pense qu'avant tout il serait nécessaire de définir la notion de "naturel", sans quoi il est impossible de donner un sens à la question.

Pour commencer, avec une réponse simple, le naturel est ce qui suit les voies de la nature. Pas très utile en soi et très tautologique (argument comme je les aimes), qui nous rapproche donc de l'observation des faits de la nature, c'est-à-dire l'environnement vivant pour moi (pas le temps de checker sur wikipédia "nature et philosophie", et je suis pas sûr qu'une telle rubrique existe, ou même qu'elle soit correcte). Effectivement je pourrais vérifier ce que pensent certains philosophes réputés de ce qu'est la nature ou le naturel, mais ce n'est pas en reprennant les arguments des autres qu'on arrive à construire sa propre philosophie (eh oui je suis ambitieux, en même temps tout le monde le fait en même temps, je suis juste un de ceux qui veulent ne pas l'imposer et ainsi forcer les autres à l'accepter; Descartes n'était pas mauvais quand on y pense). Observons donc l'environnement, que voyons-nous? du mouvement, des transfomations, un peu de tout. Des attentes, mais en tout cas pas de suicide, à moins de compter les lemmings dans la nature... et les humains. Oh oui, parce que EUX, ils se suicident parfois.

Déjà une réponse se profile: dans la nature, il n'y a pas ou très peu d'animaux qui se suicident (ne parlons pas des plantes).Pourtant, l'homme lui le fait. Maintenant, l'homme est-il inclus dans la nature? Je répondrais que oui et non. Oui, il en fait partie, car c'est un animal, il vit, il bouge, il s'accouple, il mange, il boit, il produit des déjections; mais d'un autre côté, contrairement à la plupart des animaux sinon tous, lui peut raisonner, comprendre des principes abstraits, et surtout un de ceux qui sont importants: le futur. Avec un bout du passé évidemment (à moins qu'on parte du passé pour se rendre compte qu'il y a un futur, auquel cas l'ordre change).Ce changement fait en sorte qu'il peut deviner la portée de ses actions, qu'il peut réfléchir, et que donc il n'est plus esclave de ses désirs.

Cependant, ce cas étant spécifique à l'homme, il le met déjà à l'écart de la nature, tout en étant un de ses produits. En un certain sens, l'homme dépasse la nature. Donc les hommes qui se suicident ne comptent pas dans le naturel.

Ce qui nous mène à la réponse que la vie est naturelle pour la définition de la nature que je donne (en espérant que ce soit clair et cohérent, ce qui ne m'arrive pas souvent -_-), et que le SUICIDE ne l'est pas. tout meurs un jour où l'autre, simplement, comme tout tend à conserver sa vie le plus longtemps possible, rien ne désire mourir.

Sauf l'homme.

Pourquoi désirerais-t-il murir? Parce qu'il est lâche? Parce qu'il a peur des responsabilités qui lui incombent? Parce qu'il n'a aucune raison de vivre peut-être? Il se pourrait aussi qu'il veuille déchirer ce voile atroce de l'ignorance, celle qui nous empêche de savoir ce qu'il y a après la mort, s'il y a ne serait-ce qu'une chose. Parce que je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, le fait de savoir que je vais, un jour, m'endormir sans me réveille le lendemain, me prendre une balle, me rendre compte que je ne bougerais plus, ne respirerais plus mais surtout - et c'est ça le pire - que je ne penserais plus, ça me donne mal au ventre. Savoir qu'un jour, rien n'existera pour nous, mais qu'en fait tout existera encore, ça c'est estomacant. Ca sort de l'ordinaire, peut-être à cause de notre société qui nous cache les morts, maisfranchement, ça me donne la chair de poule. C'est ma réponse à ces questions primordiales: qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je, et que fais-je?

Mes réponses, c'est:
Je suis moi. Vous voyez plus précis?

D'où viens? De nulle part.

Où vais? Je verrais bien.

Que fais-je? Je m'occupe. En attendant de trouver mieux à faire.

(j'aurais aussi pu parler du cogito ergo sum de Descartes mais non, j'ai trop la flemme)

Bien. J'ai donné quelques raisons pour lesquelles il serait possible de se suicider, et pour certaines d'entre elles il est facile de répondre: fuite des responsabilités, c'est la lacheté. Fuite de la peine, tambien, tout ce qui se résume à "fuite", je considère cela comme lâche. C'est abandonner les buts qu'on s'était fixés dans la vie, si tant est qu'on s'en soit fixés. Mais les "sans bts" appartiennent à la troisième catégorie.

Découvrir la suite. Savoir ce qu'il y a après la mort, ce serait une nobe cause si on pouvait revenir pour nous l'expliquer, mais personne n'est encore revenu (du moins, pas de preuves que quelqu'un soit allé là-bas puis soit revenu). On peut donc considérer que c'est égoïste, dans le sens où c'est juste "je veux savoir, je veux savoir".Ce n'estpar contre pas lâche, parce qu'il faut déjà s'être blasé de tout ce qu'il y a de ce côté-ci du voile. Ce n'est plus une fuite, c'est un bond dans le noir, en espérant qu'on retombe.

Et finalement: se suicider parce qu'on n'a aucune raison de rester. C'est intéressant. Si je ne l'ai aps déà marqu" sur le blog, il me semble que c'est Camus qui disait que la seule vraie question philosophique, c'est la question du suicide: qu'est-ce qui nous empêche de nous suicider? Eh bien, dans ce cas, rien. Si effectivement, on se suicide, sincèrement, parce que rien ne ous attend ici-bas, je ne vois pas pourquoi on appellerais ça de la lâcheté. Au pire, je pourrais appeler ça de la bêtise, du désespoir, mais je sais que ce n'est pas ça. Il n'y a juste aucune raison de rester. C'est comme regarder la télévision sans qu'elle nous intéresse, manger sans faim, boire sans soif. Absurde, ça n'a ni queue ni tête. Si ça n'a pas de sens de rester en vie, pourquoi ne pas finir sa vie? Eh bien voilà l'exemple du suicide par manque de raisons de vivre.

Cependant, j'estime ces cas très rares.Ils dénotent à la foi d'une certaine logique, même d'une logique pure; un système qui n'a pas de raison d'être ne devrait-il pas ne pas exister? Et pourtant. C'est  là qu'on touche du doigt la véritable définition d'inutilité: qui n'a pas de raison d'être. Mais est-ce qu'on peut avoir comme raison d'être celle d'être inutile? Ca il faudra me le demander quand je me serais réveillé, parce que maintenant je ne suis bon qu'à dormir, un point c'est tout. Mais en attendant, essayez de trouver vous-même les réponses, réfléchir ne fait jamais de mal.

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Commentaires
L
j'avais fait un super long commentaire pour me venger du fait que tu m'ais ridiculisée en faisant un article vachement mieux que le mien sur le même sujet mais ça a planté et j'ai tout perdu, et comme j'ai la flemme de tout retaper , t'auras juste le droit à ce petit commentaire qui consiste que en une super-longue phrase, NA !!=P
A
... Ton article me donne mal à la tête je dois bien l'avouer. Sorry. *soupire*
L
merci public, de m'applaudire sans cesse; merci public, de me soutenir, contre vents et marées et tempêtes; merci, public, de tes encouragements chaleureux, qui on sut faire de moi qui je suis: un homme dévoué, bon, et altruiste :D<br /> <br /> Merci public d'être absent.
Zycie jest cudowne
  • Ou la vie est belle en français. Comment ça la vie est belle? Mais la vie est moche! Le monde est moche, les gens sont cons, gros, chiants et ils puent! Oui les gens sont cons gros moches chiants et puants. Mais la vie est belle. Enfin j'espère.
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