Comme un roman
Je viens de lire "Comme un roman" de Daniel Pennac.
Et c'est... c'est beau. Beau à m'avoir fait pleurer sur les deux heures de lecture et à me remettre les larmes à l'oeil en le disant. Beau au point où j'ai avalé 197 pages en 2 heures (quoique beaucoup d'espace blanc est laissé).
Beau au point où j'aimerais passer ce livre à tous les profs de français qui ne savent pas apprendre le français ni aimer le français.
Beau au point où il a raison, le salopard.
(Et surtout, beau au point où j'ai réouvert Kafka, et ensuite, je l'ai refermé, conscient de mon droit à grapiller)
Et beau au point où à part ce mot, y'a rien qui le définit.
Beau au sens grec. Beau au sens bien, beau au sens moral.
Beau au sens divin, si dieu existe, ou s'il y a quelque chose de sacré, ce livre en fait partie.
Beau au sens libre et beau sans fil ni lacet pour tenir. Beau déficlé, désaucissoné. Beau.
Beau, bordel! Tout simplement beau! ='D